Bien qu’elle soit une chirurgie peu invasive, l’arthroscopie du genou nécessite parfois la mise en œuvre d’une rééducation adaptée pour aider le patient à retrouver plus de souplesse articulaire dans cette zone. Dans quels cas est-elle mise en œuvre ? Quels sont les bénéfices attendus ?
L’arthroscopie du genou, késaco ?
Il s’agit d’une technique chirurgicale d’exploration du genou qui ne nécessite pas de large incision. Au fil des années, l’arthroscopie du genou s’est imposée comme étant le traitement de référence lorsque la thérapie médicamenteuse à base d’anti-inflammatoires ne suffit plus à soulager les personnes atteintes d’une gonarthrose.
Au travers de deux incisions d’1 cm environ, le chirurgien introduit une caméra (arthroscope) et des instruments microchirurgicaux qui vont lui permettre à la fois de diagnostiquer l’étendue de l’atteinte arthrosique (lésions) et d’intervenir directement sur l’articulation pour la nettoyer. Pratiquée sous anesthésie locorégionale ou générale, cette intervention requiert une prise en charge ambulatoire ou une courte hospitalisation. Dans la plupart des cas, la récupération fonctionnelle est facile.
L’arthroscopie du genou, quelle rééducation ?
Quelques heures après l’intervention, le patient hospitalisé reçoit la visite d’un kinésithérapeute. En plus de donner ses recommandations postopératoires, le praticien préconise la réalisation de plusieurs exercices destinés à mobiliser correctement l’articulation et les différentes structures morphologiques attenantes : contraction du quadriceps, pliage du genou…
Après avoir observé quelques heures de repos, il est important que le patient retrouve rapidement la station debout et, progressivement, la marche avec ou sans appui. Dans la plupart des cas, des séances de rééducation ne sont pas préconisées dès la sortie de l’hôpital. Ce n’est qu’au terme de la consultation postopératoire que le chirurgien pourra décider de l’opportunité de pousser le travail de rééducation plus loin.
L’arthroscopie du genou, quels effets ?
Si elle n’est pas indiquée pour toutes les articulations touchées par l’arthrose, la technique chirurgicale présente toutefois quelques bénéfices dans le cadre de certaines gonarthroses.
Dans de nombreux cas, elle permet en effet de diminuer les douleurs arthrosiques non soulagées par les traitements antalgiques. Cependant, l’arthroscopie n’est préconisée par les rhumatologues que s’ils soupçonnent la présence de morceaux de cartilage ou de ménisque au sein même de l’articulation.
Le lavage articulaire améliore ainsi à court et moyen terme la qualité de vie des personnes touchées par cette forme d’arthrose. Complété par une rééducation adaptée, il peut même restaurer une partie de la souplesse articulaire perdue depuis l’installation de la pathologie.